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Erby |
On se pince fort le blaire. Entre smog, sales affaires et sales odeurs, on étouffe en Hexagonie.
A force d’aliénation, on finit par penser que le pays est ce nombril coiffé d’un béret, une baguette sous le bras et une bouteille de kroutchev dans la poche de la veste, caricaturé jusqu’à saturation, avec qui la classe politique a toujours tambouillé son avenir.
Je n’aime pas la droite. Elle est sale, prétentieuse, insolente, imbue d’une supériorité qui ne tient que par l’extrême crédulité d’un peuple craintif et manipulé.
Je n’aime pas la gauche, cette nymphomane soumise aux lois de son proxénète, qu’elle enrichit à coups de reins. Elle a beau faire sa belle, jouer aux victimes, crier au complot, clamer partout que si elle fait ça c’est parce qu’elle ne voit pas ce qu’elle pourrait faire d’autre, mais finalement satisfaite par les avantages qu’elle tire de son petit commerce.
Mettons-nous bien dans la tête que dans la politique, telle qu’on nous la sert à l’heure du dégueulis, gauche et droite sont soudées l’une à l’autre comme les grolles aux pieds. Ce n’est pas par deux qu’on les achète au magasin de pompes, y compris quand on est unijambiste ?…
La vie d’avant le système, d’avant le vol organisé. La vie d’avant la corruption. D’avant les gangs. D’avant l’aliénation. Celle qu’il va nous falloir peut-être un jour inventer, histoire de ne pas claboter idiots.
Mais cela n’arrivera que quand les poules auront des dents ! Suffit pour s’en convaincre d’observer et d’écouter un peu son prochain…
Je faisais un petit rêve du lundi, histoire de me remettre dans l’ambiance. Rien de bien méchant.