Étiquettes

, , , , , , , , , ,

Des chercheurs veulent passer les réseaux sociaux au détecteur de mensonges:

Des chercheurs veulent passer les réseaux sociaux au détecteur de mensonges

Europa

Ce programme de «fact cheking» (vérification des faits en direct) automatique, baptisé «Pheme», devrait pouvoir identifier la fiabilité des sources des informations communiquées grâce à un algorithme complexe. Un travail titanesque que coordonne la faculté de Sheffield, dans le nord de l’Angleterre, avec quatre autres universités et quatre entreprises. par l’Union européenne, ce projet est mené sur trois ans.

Identifier quatre types d’informations peu fiables

Selon la directrice de l’étude, Kalina Bontcheva, l’objectif est de vérifier en temps réel les informations pour permettre aux gouvernements, services de secours, médias et entreprises de répondre plus efficacement à des rumeurs infondées: «Aujourd’hui, on n’a pas le temps de faire la part entre les mensonges et la vérité (…) et il est difficile d’étouffer un mensonge afin de calmer une situation». Pour une marque par exemple, la moindre rumeur dégradant son image peut être fatale en quelques heures.

Le projet doit identifier quatre types d’informations peu fiables: les spéculations, la controverse, la fausse information et la désinformation. Les chercheurs comptent utiliser trois facteurs pour établir la véracité des données: l’information en tant que telle, un système de vérification via des sources fiables et la diffusion de l’information. Le résultat de cette recherche pourra apparaître sur l’écran de l’utilisateur.

«Nous pouvons déjà traiter un énorme volume d’informations sur les réseaux sociaux, la vitesse à laquelle elles apparaissent et leurs formes – tweet, vidéo, photo, blog,…», selon Kalina Bontcheva. «Mais il n’est pas possible actuellement de les analyser automatiquement, en temps réel, pour voir si l’information est réelle ou fausse et c’est ce que nous voulons parvenir à faire.»

source: http://www.leparisien.fr/high-tech/des-chercheurs-veulent-passer-les-reseaux-sociaux-au-detecteur-de-mensonges-19-02-2014-3606345.php#xtor=AD-32280599

———————————————————————————

Alors le côté « attention l’information que vous consultez est une rumeur » pourrait presque sembler assez inoffensif et je suis persuadé que l’on nous vend toute cette affaire comme étant un immense progrès pour la « véritable » information sur Internet, ce qui permettra de sécuriser les positions dominantes des médias traditionnels de plus en plus remis en cause par la blogosphère.

Rien n’empêchera après d’utiliser ce type de système pour bloquer des informations, bloquer des sites Web, bloquer des informations gênantes.

Ce type d’outil par son ampleur (tout le Web) et son fonctionnement en temps réel n’est rien de moins que le plus important logiciel de censure mondial. Même la Chine n’y a pas pensé. Seule l’Europe a l’esprit assez tordu pour penser et financer ce genre de projet.

Retenez bien. Projet Pheme. Internet ne sera bientôt plus libre, et lorsque vous lirez le Contrarien (si c’est encore autorisé) apparaîtra sur votre navigateur le message : « Attention ce site présent des contenus subversifs. Votre adresse IP ainsi que votre ADN ont été transmis à la police de la pensée »… signé le ministère de l’Amour.

Charles SANNAT

http://www.lecontrarien.com