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AU SECOURS:

« Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. « 

Michel Audiard

Nos chers politiques auraient-ils décidé de nous faire descendre dans la rue… pour marcher sur l’Élysée…armés de pics,  et affûtants baïonnettes et guillotines? Car à ce rythme cela rique de ne plus traîner.


Je ne suis plus Charlie, selon Hollande. La liberté d'expression valable que pour ses sondages ? Honteux et, du coup, vraiment déplacé quand on sait que Louis Bodin fait un duplex devant un hélico encore fumant

Je ne suis plus Charlie, selon Hollande. La liberté d’expression valable que pour ses sondages ? Honteux et, du coup, vraiment déplacé quand on sait que Louis Bodin fait un duplex devant un hélico encore fumant

Le président Français, qui avait pourtant tant défendu Charlie, s’est illustré aujourd’hui dans une déclaration qui va faire grand bruit.

Il a déclaré aux micros de Russia Today aujourd’hui qu’il trouvait la nouvelle couverture de Charlie Hebdo « Indécente et déplacée ». Celle-ci faisait référence à la catastrophe en Argentine et à celle qui attend le PS lors des prochaines élections départementales.

Il a demandé à Riss, responsable de la Une et rédacteur en chef de Charlie Hebdo, de supprimer cette Une et de la remplacer par un dessin plus politiquement correct. Une demande incompréhensible de la part de celui qui se disait tant être Charlie. Il ne sera pas possible pour Charlie Hebdo de changer la Une (sauf dans le cas d’une réimpression), mais c’est un geste fort de l’exécutif français.

Actuellement, les journaux français n’ont pas encore pris l’affaire en main (forcément par peur de ne plus être suventionnés par l’Elysée) mais cela ne saurait tarder. La proximité du journal Russia Today avec le Kremlin provoque bien souvent la méfiance des quotidiens français qui pourraient y voir un acte de propagande contre l’Europe.

#JesuisCharlie semble bien loin…

Source  via : wikistrike


La cagnotte de «Charlie Hebdo» crée des tensions au sein de la rédaction du journal

La cagnotte de «Charlie Hebdo» crée des tensions au sein de la rédaction du journal

Des tensions dans la rédaction de Charlie Hebdo. Onze salariés de l’hebdomadaire réclament à la direction un statut d’«actionnaires salariés à parts égales», a-t-on appris auprès de collaborateurs du journal, qui a recueilli près de 30 millions d’euros depuis l’attentat de janvier.

«Une répartition égalitaire du capital»

«Laurent Léger (journaliste de Charlie Hebdo, ndlr) a annoncé mercredi en conférence de rédaction avoir créé un collectif pour ouvrir des négociations sur une répartition égalitaire du capital», a indiqué à l’AFP l’un des avocats du journal, représentant de la direction, qui n’a pas souhaité être nommé.

Dans un courriel dont l’AFP a obtenu une copie, Laurent Léger précise que ce collectif réunit onze collaborateurs, dont lui-même, l’urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Luz. Ce collectif a engagé deux avocats, Antoine Comte et Stéphane Servant. Charlie Hebdo est détenu actuellement à 40% par les parents de Charb, ayants droit de leur fils tué dans l’attaque du 7 janvier, 40% par le dessinateur Riss, nouveau directeur de la publication blessé à l’épaule, et 20% par Éric Portheault, directeur général.

«L’argent ne nous intéresse pas»

«La direction l’a appris mercredi. Nous prenons acte des souhaits des salariés d’être associés à la vie du journal. Mais nous sommes très loin de la réflexion sur l’actionnariat», a commenté l’avocat du journal, expliquant que les dirigeants étaient «navré » de cette initiative. «Riss est encore à l’hôpital, les parts de Charb sont gelées par la succession de Charb. Tout cet argent fait plus de mal que de bien. Cela fait penser à ces enterrements où on se bat déjà en revenant du cimetière pour les bijoux de la grand-mère», a-t-il regretté.

«Pour le moment, on n’est pas associé aux choix. Il n’y a rien contre la direction actuelle, aucun conflit avec qui que ce soit, mais par rapport à ce qui s’est passé, les salariés veulent être davantage acteurs de l’entreprise», a déclaré pour sa part Patrick Pelloux, joint par l’AFP. «A partir du moment où une entreprise est décimée, vous vous sentez complétement liés à elle», plaide-t-il. «Il ne s’agit pas de se partager le gâteau. L’argent ne nous intéresse pas».

Juste avant l’attentat jihadiste qui a tué douze personnes de son équipe, le journal, au bord de la faillite, ne se vendait qu’à 30.000 exemplaires. Il a depuis vu affluer les dons, les abonnements et vendu à plus de 7 millions d’exemplaires son «numéro des survivants», sorti le 14 janvier.


Lire l’article sur : 20minutes.fr avec AFP, le 19.03.2015

via: Meta TV