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photo de GIBI
Aurore Avarguès-Weber, une jeune chercheuse toulousaine, reçoit mercredi un prix pour ses travaux sur les abeilles, qui ont montré leur capacité à accomplir des tâches complexes, comme compter ou reconnaître un visage humain.
Placées à l’entrée d’un labyrinthe, les abeilles, a-t-elle pu observer, ont identifié différents signes représentés sur une cartographie et, après un rapide apprentissage, elles ont régulièrement choisi la sortie portant le signe menant à une récompense.
Malgré un cerveau pas plus grand qu’une tête d’épingle, les abeilles sont dotées « d’une bonne vision et d’une grande mémoire », ajoute-t-elle.
Capacité d’adaptation à l’environnement
Elle a par ailleurs prouvé que ces insectes n’étaient pas uniquement guidés par leur instinct. Grâce à un test réalisé en plein air, la jeune femme a mis en évidence leur capacité à « adapter leur comportement à leur environnement et aux expériences vécues ».
Jusqu’alors, cette faculté de mettre des éléments en relation était considérée par la communauté scientifique comme l’apanage des humains et de certains singes. « On pense souvent que seuls les grands singes sont dotés d’intelligence, mais c’est faux », insiste Mme Avarguès-Weber.
La jeune femme souhaite désormais comprendre comment les abeilles réalisent des tâches de cette complexité avec si peu de neurones (un million, contre 100 milliards pour un être humain). Elle envisage plusieurs pistes de réflexion: leur cerveau dispose-t-il d’une méthode plus efficace que l’homme pour traiter les informations? Ou serait-il possible qu’un même neurone fût utilisé pour des fonctions différentes?
Pour tenter de résoudre cette énigme, Mme Avarguès-Weber mènera cette fois des études en laboratoire. Des capteurs seront fixés sur des abeilles afin de mesurer l’activité de leur cerveau, tandis qu’elles évolueront dans un environnement virtuel grâce à un simulateur. Au-delà du monde animal, ses observations sur le fonctionnement cognitif des abeilles pourraient permettre de mieux comprendre le cerveau humain et avoir des conséquences sur le développement de l’intelligence artificielle.
Si les travaux de la jeune femme ne concernent pas directement la protection de cette espèce de plus en plus menacée, elle espère toutefois « sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents ». Selon elle, les molécules toxiques des pesticides « ne tuent pas directement les abeilles mais perturbent leur système nerveux ». « Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs », met-elle en garde.
Les premières études sur cet insecte butineur remontent au début du siècle dernier. L’Autrichien Karl Von Frisch avait alors décrypté « le langage des abeilles »: pour indiquer une source de nourriture à leurs congénères, les abeilles effectuent une danse subtile. Il avait aussi démontré la faculté des abeilles à distinguer les couleurs.
Aurore Avarguès-Weber, 31 ans, chercheuse à l’université des Sciences de Toulouse, est la seule Française récompensée cette année par le programme international de la fondation L’Oréal-Unesco « Pour les femmes et la science ». Créée en 2007, elle attribue des bourses d’un montant de 20.000 euros avec comme objectif d’encourager des jeunes femmes talentueuses « à poursuivre leur carrière scientifique ».
Originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Aurore Avarguès-Weber travaille au Centre de recherches sur la cognition animale de l’université Toulouse III Paul Sabatier, où elle avait effectué sa thèse. Après de brillantes études à l’Ecole normale supérieure, elle a découvert « un peu par hasard » le monde des abeilles lors d’un stage à Toulouse. Le déclic fut immédiat: « J’ai réalisé que ces insectes étaient capables de réaliser des tâches complexes », s’enthousiasme-t-elle. « Et les résultats s’observent bien plus rapidement qu’avec des singes ».
Source
Au-delà du monde animal, ses observations sur le fonctionnement cognitif des abeilles pourraient permettre de mieux comprendre le cerveau humain et avoir des conséquences sur le développement de l’intelligence artificielle.
Sort incertain
Si les travaux de la jeune femme ne concernent pas directement la protection de cette espèce de plus en plus menacée, elle espère toutefois « sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents ».
photo de GIBI
Selon elle, les molécules toxiques des pesticides « ne tuent pas directement les abeilles, mais perturbent leur système nerveux. Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs », met-elle en garde.
Les premières études sur l’insecte butineur remontent au début du siècle dernier. L’Autrichien Karl Von Frisch avait alors décrypté « le langage des abeilles »: pour indiquer une source de nourriture à leurs congénères, les abeilles effectuent une danse subtile. Il avait aussi démontré la faculté des abeilles à distinguer les couleurs.
source: romandie.com
Rappel:
«Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ».
Albert Einstein
Pour faire taire les mauvaises langues qui parlent de hoax…
On pourrait sans doute trouver
d’autres versions, « traductions » d’une
phrase en anglais, si diverses que l’on en
est venu à douter de l’authenticité de la
citation.
Et toutes les recherches entreprises
n’ont jamais abouti. Impossible de trou-
ver dans les écrits d’Einstein la preuve
recherchée. Mais qu’importe : la phrase,
quelle que soit la version, véhicule un
message important :
Le sort de l’humanité est lié à celui des
pollinisateurs. Et ce sont surtout des in-
sectes, dont les abeilles…
il prier MAURICE MAETERLINCK – pour qu’il vienne en aide aux abeilles – de là où il est il doit se retourner dans sa tombe
quant à « E » j’ai des doutes !!