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Le déploiement en Ukraine de plusieurs centaines de tueurs de la 173e brigade aéroportée de l’armée américaine devrait être achevé dans quelques jours. C’est un développement dont la portée symbolique est énorme.

Alors, prêts à la guerre pour sauver le système des États-Unis ? Il signifie que les États-Unis sont désormais militairement engagés dans la guerre qu’ils ont déclenchée en Europe avec le coup d’État de Maïdan, en février 2014. À Washington, l’envoi d’armes à la junte de Kiev est à nouveau sur la table, réclamé aujourd’hui à cor et à cri par le Pentagone.

La grande guerre contre la Russie doit avoir lieu, avec ou sans l’aval de ces foutus laquais français ou allemands qui n’en finissent plus de traîner la patte. Et vous, êtes-vous prêts à la guerre pour sauver le Système américain ?

Irrésistible brainwashing

Depuis 4 ans maintenant, toute la presse-système bobo-atlantiste travaille à nourrir la haine de la Russie, à préparer les esprits à l’inéluctabilité de l’affrontement contre le méchant Poutine. Et depuis le coup d’État de Kiev, c’est la curée. Car comme toujours, comme en Irak, en Libye, en Syrie ou en Afghanistan, « il faut bien sûr défendre nos valeurs ».
Même des intellectuels pourtant parfois admirables subissent de plein fouet ce brainwashing. Dans un réflexe devenu pavlovien, ils épinglent ainsi en toute bonne conscience l’horrible « Russie de Vladimir Poutine » sans comprendre que, ce faisant, eux aussi contribuent activement à préparer l’opinion à la grande boucherie voulue par Washington pour sauver ses fesses, sa planche à billets, l’OTAN, Wall Street, et son système.

Les Européens à la niche !

Paris et Bonn traînent bien sûr un peu les pieds. Ralentis par leur médiocrité intellectuelle, les politiciens européens commencent toutefois à discerner les contours de l’arnaque américaine à mesure que les bruits de bottes se font plus distincts. L’organisation en catastrophe de Minsk 2 témoigne ainsi de ce début d’électrochoc. Mais la réplique du vertueux grand-frère américain a été cinglante : « C’est notre guerre, pas touche ! », semble avoir crié Obama, en reconduisant ses sanctions contre la Russie et en balançant sa poignée de tueurs sur Kiev.
Il est vrai qu’après tout, dans les plans américains, l’Europe n’a pas voix au chapitre, puisqu’elle n’aura à jouer qu’un rôle assez passif : celui de champ de bataille, puis accessoirement de champ de ruines.

Tambours de guerre

Face au déploiement américain, la Russie a prévenu qu’elle était dès lors contrainte d’envisager « toutes les mesures nécessaires, y compris techniques et militaires ». Ces mesures devraient d’ailleurs comprendre un renforcement massif des forces navales russes cette année : 50 nouveaux navires de guerre, dont un porte-avions et deux sous-marins à propulsion nucléaire.
Tout bon pour Washington, où le Pentagone vient d’adresser un véritable ultimatum au Congrès pour l’envoi d’armes « létales » en Ukraine.

source:  Quenel+