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Des chercheurs ont testé sur des souris une nouvelle piste de traitement contre l’athérosclérose, l’une des premières causes de mortalité dans les pays occidentaux.

Le traitement en question consiste principalement en une protéine nommée Annexine A1, connue pour son rôle dans le processus de réparation de l’artère. Cette protéine, placée dans une nanoparticule, devient un véritable « petit drone » qui cible les plaques d’athérome. Elle est alors libérée et la réparation peut alors s’enclencher.
Des plaques stabilisées
Des souris chez lesquelles les artères étaient raidies en raison d’un stade avancé d’athérosclérose (voir figure ci-dessous) ont subi ce traitement durant cinq semaines, pendant qu’un groupe témoin d’autres rongeurs n’était pas traité. Chez les souris ayant reçu les nano-médicaments, les dommages aux artères auraient été réparés de manière significative et les plaques stabilisées. « C’est le premier exemple d’une technologie ciblée utilisant des nanoparticules qui réduit l’athérosclérose dans un modèle animal », souligne Omid Farokhzad, professeur à la Harvard Medical School et l’un des co-auteurs de cette étude. « Des années de recherche et de collaboration nous ont permis d’arriver à utiliser les nanotechnologies pour guérir des inflammations, pour remodeler et stabiliser des plaques dans un modèle d’athérosclérose avancée », a-t-il ajouté.
Athérosclerose – Coupe schématique d’une artère saine et d’une artère athéroscléreuse. (©Frédérique Koulikoff)
Actuellement, le traitement le plus courant des plaques d’athérosclérose évoluées est l’angioplastie coronaire. Elle consiste à introduire un ballonnet dans une artère, à le gonfler afin de dilater la zone de l’artère athéromateuse, et à laisser en place un stent, petit dispositif mécanique qui maintient le diamètre d’une artère constant et l’empêche de se refermer.
De nombreux essais sont encore à effectuer
Jusqu’à présent, ce mode de traitement n’a été testé en laboratoire que sur des souris, tempère l’étude. Et l’athérosclérose est différente entre l’animal et l’homme. Bien que les plaques se forment d’une façon similaire, chez les souris, elles ne conduisent pas nécessairement à une attaque cardiaque. Bien que de nombreux autres essais soient encore à effectuer, les auteurs sont convaincus de l’intérêt des médecins pour ce nouveau moyen éventuel de combattre l’athérosclérose, l’une des premières causes de mortalité aux États-Unis et dans d’autres pays développés. Les essais sur l’homme pourraient ne pas débuter avant des années.
Lise Loumé avec AFP
via: iatranshumanisme.com