Nul besoin de préciser que le est silence total, chez nos mérdias occidentaux…
Les habitants de la ville de Donetsk ont été les témoins d’une explosion gigantesque qui a formé un nuage en forme de champignon. AUC pense que cette explosion a été provoquée dans une usine ou par un missile balistique.
L’explosion a eu lieu à l’Ouest de Donetsk vers 22h50 heure locale (20h50 GMT) et a provoqué une onde de choc qui a ravagé la ville. A plusieurs endroits de Donetsk, les résidents ont ressenti une violente secousse et les fenêtres ont été détruites. Selon les réseaux sociaux, l’explosion a été ressentie même dans les villes avoisinantes de Makeyevka et Gorlovka.
L’usine peut avoir été la cible d’un missile Tochka-U tactique (SS-21 Scarab) « ou un ensemble de ‘Luna-M’ », le 9K52 Luna-M est un système de fusée à petite portée.
La situation à 00h30. Lundi, il y a eu de violents bombardements à Donetsk par des canons de l’artillerie et de multiples lance-roquettes.
L’épicentre de l’explosion est situé dans la région Kuibyshev, près d’une usine de produit chimique de l’état à Donetsk. Le rugissement et la lueur de l’explosion étaient si forts qu’ils pouvaient être entendus et vu des dizaines de kilomètres à la ronde, par les résidents du quartier Textilschik.
« Ils bombardent la ville entière, il est difficile de dire ce qu’il va exactement se passer maintenant, il y a deux options. Soit c’est un missile balistique tactique Tochka ou une explosion a l’usine, » a raconté le porte parole du Ministère de la Défense à
RIA Novosti.
Vue par satellite, l’explosion de Donetsk est plutôt sévère, l’onde de choc a totalement ravagé la ville.
Le ministère a déclaré qu’il étudie la cause exacte de l’explosion. Dans quelques heures il y aura plus d’informations précises à ce sujet.
Le chef du district Kievski de Donetsk, Ivan Prikhodko, a écrit sur Facebook que l’explosion s’est passée dans le village de Peski, à l’ouest de Donetsk.
Près d’un millions de gens ont du être déplacés à cause du conflit dans l’Est de l’Ukraine, en plus du récent regain de violence provoquant la destruction massive de bâtiments et d’infrastructures, l’effondrement des services de base et un pic du nombre de déserteurs chez les combattants, a rapporté l’agence pour les réfugiés des Nations Unies le 6 Février 2015.