Étiquettes
États-Unis, Banksters, Bolivie, Equateur, gouvernement américain, groupes suprématistes blancs, KU KLUX KLAN, La mythologie historique au service du fascisme, le gouvernement américain accorde son soutien à de nombreux fascistes et néo-Nazis, nouvel ordre mondial, nwo, Pravy Sektor, propagande, Right Sector, syrie, takfiris, Timothy Snyder, totalitarisme, Ukraine, USA, Venezuela

A l’heure actuelle, le gouvernement américain accorde son soutien à de nombreux fascistes et néo-Nazis.
En Ukraine, un gang arborant la croix gammée, le “Right Sector” a constitué une force prédominante dans la campagne de violence et de terreur de rues qui a fait tomber le gouvernement élu. Le “Right Sector” n’est qu’un groupe ultranationaliste ukrainien parmi tant d’autres qui ne cachent pas leur admiration pour Hitler. De nombreuses personnalités appartenant au régime de Kiev qui, parce qu’il menace la Russie, est soutenu par les Etats-Unis, ont ouvertement fait l’éloge d’Adolf Hitler. Le régime de Kiev s’appuie sur ces fanatiques antirusses déments pour mener une guerre contre sa propre population dans l’Est du pays.
En Syrie, les Etats-Unis ont appuyé les extrémistes takfiris. Les takfiris sont des groupes armés islamistes qui appellent à l’extermination de ceux qui ont des convictions religieuses jugées inacceptables. Ils sont connus pour pratiquer la torture, recruter des enfants soldats et commettre toutes sortes de crimes odieux contre l’humanité. Pour de simples raisons ethniques ou religieuses, ils exécutent sommairement des gens en les décapitant. Le gouvernement américain et ses alliés ont financé ces groupes dans l’espoir de renverser la République arabe syrienne.
En Bolivie, au Venezuela, en Equateur ainsi que dans d’autres pays bolivariens, les USA soutiennent « l’opposition » qui compte de nombreux admirateurs des dictateurs fascistes Francisco Franco et Auguste Pinochet. Les minorités anti bolivariennes d’Amérique latine évoquent ouvertement la campagne de violence terroriste destinée à renverser les gouvernements prosocialistes élus. Robert Serra, personnalité politique du Venezuela a déjà été assassiné par ces extrémistes dont la violence est susceptible d’empirer au fur et à mesure que les gouvernements populaires anticapitalistes se consolident.
Aux Etats-Unis, même à l’intérieur des frontières, on a assisté à un renouveau du sentiment fasciste et néo-nazi. Le Ku Klux Klan s’est manifesté dans les rues de Ferguson menaçant ceux qui osaient protester contre le meurtre de Michael Brown. En Arizona et au Nouveau Mexique des groupes hostiles à l’immigration affichent souvent des croix gammées et prônent ce qu’ils appellent la «pureté raciale» dans leur pays. Le shérif Joe Arpaio a fièrement exhibé des photos où on le voit en compagnie de nationalistes blancs. Certaines personnalités politiques appartenant à des groupes suprématistes blancs occupent des fonctions publiques dans certaines régions du Sud-ouest.
Comment justifier moralement tout ceci? Les crimes des nazis et des fascistes sont parfaitement connus et documentés et ils horrifient tous ceux qui possèdent le plus élémentaire sens moral. En outre, au cours des sept dernières décennies, l’ensemble des principes qui ont défini l’identité nationale des américains s’articulent autour de concepts tels que la «liberté» et la «démocratie». Se rallier à des forces qui appellent à la dictature fasciste et à des crimes raciaux est totalement contradictoire avec la propagande autour de l’ « American way of life ».
Afin de justifier les politiques actuelles du gouvernement tant à l’échelle nationale qu’internationale, les Etats-Unis ont mené une campagne de révisionnisme historique. Des écrivains comme Timothy Snyder et Roger Moorhouse sont largement représentés dans l’ensemble des médias américains. Timothy Snyder est considéré comme un «expert» sur les questions ukrainiennes et donne des interviews à ce sujet sur presque toutes les chaines de télévision. Le livre de Snyder, « Bloodlands » (Terre de sang) est largement diffusé, analysé et recommandé. Plus récemment, le livre de Moorhouse, « The Devil’s Alliance » a été commenté dans le Wall Street Journal et dans d’autres publications importantes.
Ces livres n’abordent pas les événements actuels en Ukraine, au Venezuela, en Syrie, ou en Arizona. Au contraire, ils ne traitent que des événements qui ont eu lieu dans les années 1930 et 1940. Mais si ces textes historiques sont largement diffusés, c’est qu’ils servent à justifier les actions actuelles des dirigeants des États-Unis.
Le message de ces livres est simple : » Le communisme soviétique et le nazisme allemand sont équivalents sur le plan moral ». Si on valide ce mensonge historique, le soutien constant apporté par les États-Unis au fascisme apparait alors beaucoup moins immoral.
La thèse principale des révisionnistes historiques est que l’Union Soviétique et l’Allemagne nazie se sont retrouvées «alliées » à un moment donné. C’est le message qui se dégage des livres de Moorhouse et de Snyder cités plus haut.
C’est absolument faux. L’Union Soviétique et l’Etat nazi allemand n’ont jamais été alliés. A aucun moment les deux gouvernements n’ont manifesté une admiration mutuelle. Le pacte Molotov – Ribbentrop de 1939 n’a jamais constitué une alliance. L’Union Soviétique et l’Allemagne nazie étaient des sociétés antagonistes, fondée sur des principes totalement opposés. Non seulement les deux sociétés ne se sont jamais alignées, mais elles n’ont jamais pu coexister pacifiquement.
Antisoviétisme : fondement du nazisme
C’est l’obsession de l’idéologie qui distingue le fascisme des autres formes de capitalisme occidental, et même de celui d’autres Etats policiers autocratiques. Les Etats policiers et les régimes militaires répriment et assassinent pour des raisons purement pragmatiques. L’approche idéologique du fascisme est unique. Le fascisme ne se caractérise pas par la répression pure et simple, mais par l’édification d’un mouvement de masse qui se livre à des actes extrajudiciaires d’extrême violence. Les Etats fascistes dépendent d’abord d’une masse de fanatiques sanguinaires pour faire fonctionner volontairement leurs opérations.
…/…suite de l’article et source:
Traduit par Françoise Valla pour Réseau International
http://journal-neo.org/2014/12/13/historical-mythology-in-the-service-of-fascism/
Sur le sujet, concernant l’Europe: