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climate change

Climat : 22 vérités qui dérangent…

Publié le 3 juin 2014 dans Environnement
Voici 22 raisons de douter des thèses du GIEC.

Par Jean-Pierre Bardinet.

Selon le discours officiel du GIEC, « la science a parlé », et tout opposant sceptique est passible d’être ostracisé. Car il faut faire vite ! Voilà plus de 30 ans que l’on nous rabâche qu’il y a extrême urgence et que la Planète ne pourra plus être sauvée d’ici trois à cinq ans (et même 500 jours selon Laurent Fabius !…) et que la Planète risque de devenir une « poêle à frire » (sur le feu, bien sûr) si nous ne réduisons pas drastiquement nos émissions de CO2, à n’importe quel prix, même au prix de la décroissance, de la misère et de la ruine de nos économies. Or, toute personne ayant une assez bonne culture scientifique, et qui se donne la peine de travailler la question, en arrive très vite à la conclusion que les thèses du GIEC sont fausses, pour nombre de raisons, dont voici une liste non exhaustive.

1. La TMAG (Température Moyenne Annuelle Globale) est stable depuis 1997, malgré une augmentation continue de la teneur de l’air en CO2: comment alors soutenir un rapport de causalité entre la croissance de la concentration du gaz carbonique et celle de la température ? (p. 4)

2. Les émissions humaines de CO2 depuis 1997 représentent 40% de ce que l’homme a envoyé dans l’atmosphère depuis le début de la Révolution industrielle. Or, on vient de le voir, pendant cette période, la température s’est stabilisée. Comment alors soutenir un rapport de causalité entre émissions anthropiques de CO2 et augmentation de la TMAG ? [Note 1. Depuis 1880, la seule période de covariation entre la TMAG et la teneur en CO2 fut 1978-1997. De 1910 à 1940 la TMAG a progressé au même rythme qu’en 1978-1997 alors que les émissions étaient insignifiantes. De 1950 à 1978, alors que les émissions de CO2 s’envolaient, la TMAG a baissé. L’analyse des carottes de Vostok montre que c’est la hausse de la température qui fait croître le CO2 dans l’atmosphère (par dégazage) et non l’inverse. Ce processus vaut toujours et encore de nos jours, même pour de petites variations de température, le retard du CO2 étant alors de quelques mois.] (p. 8)

3. D’autant que la part anthropique du CO2 atmosphérique n’est que d’environ 5% (analyse isotopique) au lieu de 25-30% pour le GIEC… (p. 11)

4. Et que la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est en moyenne de 5 ans au lieu de 100 ans pour le GIEC. (p. 12)

5. Les variations de la TMAG sont en gros « sinusoïdales », avec une période de 60 ans qui correspond aux mouvements du soleil par rapport au centre de gravité du système solaire. Nous sommes à un maximum de la sinusoïde, et donc les prochaines années devraient se refroidir, comme ce fut le cas après 1950. (p. 14)

6. Il y a un phénomène de saturation de l’absorption par le CO2. Si vous prenez une source d’IR à large spectre (corps chauffé à 1000°C, par exemple) et mesurez avec un spectromètre ce qui reste après la traversée de l’équivalent quelques dizaines de mètres d’atmosphère, vous verrez que les bandes du CO2 (4,3 et 15 microns) ont été entièrement absorbées et remplacées par spectre d’émission du CO2 qui rayonne à la température du gaz. Donc l’atmosphère au-dessus de quelques dizaines de mètres ne voit plus les émissions de la surface sur les bandes d’absorption du CO2; le rajout de CO2 ne change presque plus rien, si ce n’est que l’épaisseur optique augmente. (p. 16)

7. Dans le passé géologique le taux de CO2 a été 25 fois supérieur au taux de CO2 actuel, et il n’y a pas eu d’emballement des températures ! Pourquoi nos misérables émissions de CO2 auraient-elles à présent un impact cataclysmique, alors que les lois de la Nature sont invariantes dans le temps et l’espace ? (p. 19)

8. Les niveaux océaniques montent d’environ 1,3 mm/an d’après les mesures des marégraphes (valeur après correction de la subsidence ou de l’émergence du rocher, maintenant mesurée avec précision par GPS); aucune accélération n’a été mesurée ces dernières années; les mesures à Brest depuis 1846 et à Marseille depuis la fin du dix-neuvième siècle sont, avant correction GPS, un peu moindres que 1,3 mm/an. (p. 21)

9. Le hot spot (« point chaud ») prévu en zone tropicale, qui devait être LA preuve indubitable du rôle du CO2 sur la TMAG, n’a pas été détecté, donc il n’existe pas. . (p. 24)

10. La teneur de l’air en vapeur d’eau diminue (alors que le GIEC avait prévu l’inverse – sa rétroaction positive ! – quand le CO2 augmente). La rétroaction réelle est donc négative. (p. 26)

11. La banquise australe atteint des records de superficie. . (p. 28)

12. La somme des surfaces des deux banquises, dont les variations sont en opposition de phase, est à peu près constante, donc l’albedo de la cryosphère aussi. (p.29)

13. Les mesures des 3000 sondes océaniques ARGO montrent, depuis leur mise en service en 2003, un très léger refroidissement des océans, entre la surface et 700 à 1000 m de profondeur (au mieux aucun gain de chaleur). (p. 32)

14. Le flux IR (infrarouge) quittant la haute atmosphère est supérieur aux prévisions des modèles: il n’y a pas d’effet « couverture » par les « Gaz à Effet de Serre ». (p. 34)

15. La loi de Stefan-Boltzmann n’est pas applicable aux gaz, qui ne sont pas des corps noirs, ni des corps gris, alors que le GIEC l’applique aux gaz. (p. 35)

16. Les gaz traces absorbent le rayonnement de la surface et rayonnent à leur température qui en altitude est moindre que celle de la surface terrestre; ils ne peuvent en aucun cas « réchauffer » la surface: voir le second principe de la thermodynamique, qui interdit le réchauffement d’un corps chaud par un corps plus froid. (p. 39)

17. Ce sont les températures qui ont toujours piloté les variations du CO2, jamais l’inverse. À notre époque, le retard du CO2 sur la température est de quelques mois. (p. 41)

18. Le projet CLOUD du CERN teste la théorie de Svensmark-Shaviv (rôle des rayons cosmiques, dont le flux est modulé par l’activité solaire, sur la formation des nuages) et les premiers résultats, assez positifs, ont été publiés dans Nature. (p. 44)

19. Les modèles ne savent pas modéliser la cryosphère, ni l’ennuagement, dont les variations ont un impact important sur la TMAG. Le projet Earthshine, qui mesure les variations de la réflectance de la Terre, vue de la Lune quand elle n’est éclairée que par notre planète, montre que cette réflectance varie essentiellement en fonction de l’ennuagement. Elle a décru de 1984 à 1998 et augmenté par la suite jusqu’en 2004, ce qui suit assez bien les variations de la TMAG. (p. 46)

20. Les projections des modèles numériques divergent et s’écartent toujours plus des observations. Un modèle numérique n’est pas une preuve scientifique, et, quand il est réfuté par l’observation, c’est qu’il est faux et doit être mis à la poubelle, ou, au mieux revu en détail. On attend toujours la mise à la poubelle ou la révision des modèles numériques du GIEC, mis en avant par le GIEC et financés par les contribuables (p. 49)

21. De toute manière, il est impossible que des modèles numériques puissent prévoir les évolutions du climat, car il s’agit d’un système chaotique couplé et non linéaire, comme le précisait le GIEC dans son rapport de 2001, et comme le montrent les instabilités du climat passé et actuel. Pourquoi cela aurait-il changé depuis 2001 ? Sûrement pas pour des raisons scientifiques (p. 52)

22. Enfin le GIEC n’est ni un organisme scientifique, ni un organisme indépendant: le résumé à l’intention des décideurs (Summary for Policy Makers), seul est lu par les instances internationales, les politiques et les médias, est rédigé sous le contrôle étroit des représentants des États et sous la surveillance des ONG. La composition de ses instances dirigeantes montre une minorité de scientifiques très majoritairement engagés dans l’idéologie environnementale, et une majorité ONG et États. (p.55) ********************************

Les fiches ci-jointes répondent en détail aux assertions de MM. Jean Poitou, président de l’association « Sauvons le Climat » et de M. François-Marie Bréon publiées sur http://www.sauvonsleclimat.org/climat-22-contre-verites-qui-exasperent/
Leur commentaire est sur chaque fiche indiqué en italiques vert foncé.
notes:
Selon https://www.ipsl.fr/Pour-tous/Les-livres/Climat-et-meteo-pour-les-nuls
Jean Poitou est physicien climatologue, ingénieur physicien de l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie. Climatologue au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement de l’IPSL, unité mixte de recherche CEA, CNRS, UVSQ. Il est l’auteur d’un livret pédagogique sur le climat à l’intention des enseignants du secondaire et de leurs élèves.
Un curriculum vitae de M. François-Marie Bréon a été distribué lors de la réunion de Forum du Futur & association Minerve du 20 mars 2014 à l’Ecole Militaire, où il a pris la parole:
Chercheur au CEA depuis 1993, 85 articles publiés H-index 35;
Directeur de recherche au CNRS;
Auteur du rapport du GIEC publié en 2013;
Ex responsable scientifique du pôle thématique ICARE (CNES, CNRS, Université de Lille);
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm;
Responsable scientifique des misions spatiales POLDER et MicroCarb
***********
Le ton un peu vif de MM. Poitou et Bréon (« des contre-vérités qui exaspèrent », « une tentative manifeste de tromperie », « les climato sceptiques, qui cherchent à tromper le public », « Dire une telle énormité devrait complètement disqualifier son auteur », « Encore une grosse bêtise ». « L’auteur nie t-il que l’effet de serre existe, de telles affirmations devraient le décrédibiliser immédiatement auprès des lecteurs qui ont un minimum de connaissance scientifique », « Encore une belle brochette de bêtises dans ces affirmations ») impose de regarder très en détail les arguments avancés par M. Bardinet et par ses contradicteurs, en donnant toutes les références utiles.
Nous demandons l’indulgence du lecteur pour les longueurs et les répétitions; nous croyons que l’importance économique du sujet pour l’industrie et les ménages1 impose de ne laisser aucune ambigüité, aucune obscurité.
Ce document se présente sous la forme de 22 fiches presqu’indépendantes d’où ces nombreuses redites.
1 En particulier ce qui a trait à l’avalanche de réglementations et de taxes dont le résultat est la disparition de l’industrie et l’étiolement de l’agriculture.

…/…suite du dossier et source:

22 véritéq qui dérang…pdf
3.4 MB

http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167818-climat-22-verites-qui-derangen


 

lapin blanc

_ »… continuons à suivre le lapin blanc »…

Problématique climatique et errances du GIEC

 

Par Jean-Pierre Bardinet et yvesdemars – Mise à jour du 20 Octobre 2014

« C’est une fable que tu nous as racontée, dit avec mépris le berger peuhl
– Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable que tout le monde répète ressemble fort à la vérité!… » (J et J Tharaud – La randonnée de Samba Diouf, Fayard, 1927)

Introduction
Je suis bien sûr favorable à ce que l’on se préoccupe des vraies pollutions de l’air (NxO, O3 troposphérique, microparticules de carbone-suie, CO, SO2, Cl2, NH3…), des sols et des eaux (nitrates, métaux lourds, acides, déchets industriels, rejets polluants…), et que l’on agisse pour réduire la déforestation, optimiser la gestion des forêts, et permettre à chacun d’avoir accès à l’eau potable.

Le cas du CO2, qui n’est pas un polluant, mais qui est indispensable à la photosynthèse, donc à la Vie, est plus délicat.

À ce jour, deux écoles s’affrontent :
• La première, celle des carbocentristes (ou réchauffistes, ou encore alarmistes du climat) , défenseurs des travaux du GIEC/IPCC, considère qu’il y a réchauffement climatique, la seule cause étant le CO2 anthropique, que les projections des modèles numériques sont cataclysmiques, et que, par conséquent, il faut limiter ses émissions et mettre en place des bourses d’échange “carbone”, des taxes “carbone”, des réglementations contraignantes, de nouvelles taxes, et favoriser le développement des énergies renouvelables (biomasse, éolien, solaire, …), Les modèles prévoient pour le 21e siècle une augmentation de la TMAG (Température Moyenne Annuelle Globale) de 1,6°C à 6°C, en fonction des différents scénarios, et une augmentation des niveaux océaniques de 30 cm à 60 cm (ceux qui parlent de plusieurs mètres, comme Al Gore, sont de fieffés menteurs).
• La seconde, celle des climato-sceptiques, qui devraient plutôt s’appeler « GIECO-sceptiques », qui reconnait (avec toutefois des réserves sur les corrections dues à l’effet de chaleur urbain) l’évolution de 0,7°C de la TMAG depuis les années 1900, mais qui considère que le postulat du GIEC/IPCC selon lequel le CO2 a un rôle moteur sur la température moyenne annuelle globale (TMAG) n’a jamais été prouvé, même si l’on sait que le CO2, comme tout gaz triatomique (ou plus), donc comme la vapeur d’eau, est un gaz émissif capable d’absorber et de réémettre les IR (dans les zones autour de 4,25 et 15 microns de longueur d’onde – les réémissions vers le sol ne pouvant le réchauffer, car la seconde loi de la Thermodynamique serait violée). Elle considère également que les diverses hypothèses intégrées aux modèles numériques du GIEC, telles que le rôle moteur du CO2 sur la TMAG, ou encore les rétroactions positives, sont arbitraires et fort critiquables, et que d’autres causes sont négligées (par exemple les AMPs (anticyclones mobiles polaires) qui assurent les transferts d’air et d’énergie dans chaque hémisphère, ou les rayons cosmiques et leur action sur l’ennuagement (voir point 3), ou les cycles solaires (voir plus loin le projet CLOUD).

En introduction (&1), voici quelques précisions utiles sur la TMAG, le taux de CO2, les anomalies de température, les sources du CO2 total, et le scandale des « petits arrangements » du GIEC pour que tout puisse aller dans le sens d’une relation de causalité entre le taux de CO2 et les températures.

1. Température et CO2
1.1 Température Moyenne Annuelle Globale (TMAG)
Le climat n’est pas global, mais sectoriel. Par exemple, il n’y a pas de climat arctique, mais des zones arctiques qui évoluent différemment : certaines sont plus froides, d’autres ont une couche de glace plus épaisse, d’autres voient la fonte de leur mer de glace plus intense pendant l’été polaire. De même, une température moyenne en Bretagne ne reflète pas les variétés climatiques entre la côte ouest, la côte sud, le centre-sud, le centre-nord, la côte nord…
Le concept de TMAG, créé par le GIEC, est particulier et fort critiqué. Premièrement, cette TMAG est très grossière, donc peu représentative de la réalité : il est en effet impossible d’avoir une moyenne de la TMAG sur la somme des surfaces élémentaires dS, ce qui serait indispensable pour avoir une moyenne significative. Deuxièmement, les physiciens savent que la température est une grandeur intensive, ce qui veut dire que la sommer ou la moyenner n’a aucun sens physique. On peut additionner des longueurs, des surfaces, des volumes, des vitesses, des masses… mais pas des températures. Donc, est-il crédible de tirer des conclusions sur le climat en se basant sur une TMAG grossière ? On pourrait toutefois considérer que la TMAG est en relation proportionnelle avec la quantité totale de chaleur dans la troposphère (couches atmosphériques basses). Mais il faudrait, pour être en relation avec l’énergie atmosphérique globale, prendre en compte toute l’atmosphère. Et là, c’est plus compliqué, car il y a des variations importantes (négatives ou positives) de température en fonction de l’altitude, et il faudrait les inclure pour avoir un lien avec l’énergie atmosphérique totale. De plus se pose la question suivante : comment intégrer l’énergie des vents et des orages, ou la chaleur latente, ou le cycle de l’eau ? Bref, on patauge pas mal sur cette affaire…Nous ne pouvons donc considérer la TMAG que comme un indicateur à utiliser avec précaution, qui pourrait être en relation avec les évolutions globales d’énergie reçue et émise par la planète.

1.2 Des mystères des anomalies de température
Une anomalie de température est l’écart par rapport à la moyenne d’une période de référence. On obtient ainsi des variations relatives, soit sous forme de courbe, soit sous forme de planisphère avec divers coloris codés (rouge= plus chaud, bleu=plus froid), ce qui est plus parlant.

Les planisphères avec des anomalies de température par couleurs ont le plus souvent une majorité de zones en dépassement (couleur rouge). Ceci vaut quelques explications.

Il faut en effet faire très attention quand on compare des températures récentes avec celles du siècle passé ou des dernières décennies. Les mesures de la NOAA (USA – équivalent de Météo France) proviennent de stations terrestres et de satellites. Toujours est-il que, depuis les années 1979, années où les mesures satellitaires ont débuté, il y a eu des écarts entre les mesures satellitaires et les mesures au sol. Par ailleurs, quand la NOAA parle d’écart (ou d’anomalie) par rapport à une moyenne de référence, la question qui se pose est : quelle est cette période de référence? Il s’agit de la période 01/61 à 12/90. Or, nous avons connu une période plus froide entre 1950 et 1979. Donc la période de référence conduit à une moyenne de référence relativement basse. D’où davantage d’anomalies chaudes… Donc, si vous voyez plein de zones rouges sur les cartes, ne prenez pas cela comme pain bénit… http://www.pensee-unique.fr/indicateurs.html

Les mesures les plus crédibles, car basées sur une période de référence 01/79 – 12/98, et insensibles aux effets des îlots de chaleur urbain qui touchent nombre de stations au sol englobées dans les zone urbaines, sont les mesures satellitaires (exclusivement) du RSS (Remote Sensing System -USA – financement NASA) et l’UAH (Université de l’Alabama, Huntsville). Ces centres de mesure sont non dépendants directement d’un gouvernement, comme l’est la NOAA. Les mesures du Hadcrut (GB) sont également crédibles et très voisines de celle du RSS et de l’UAH (avec un offset pour les recaler sur la période de référence UAH et RSS).

1.3 TMAG et CO2 : indépendance ou corrélation ?
La TMAG a augmenté de 0,7°C depuis 1900, de manière non linéaire. En parallèle, le taux de CO2 troposphérique est passé, selon l’analyse des carottes glaciaires ((mais pas les mesures par voie chimique), non linéairement, de 300 ppm en 1900 à 400 ppm de nos jours. Mais il y a eu très rarement covariation entre la TMAG (la seule connue et significative est 1978-1997) et le taux de CO2, et, curieusement, le climat a connu des périodes plus chaudes avec un modeste taux de CO2 ou des périodes plus froides sans diminution du taux de CO2. Par exemple, l’Optimum Médiéval (environ 900-1300) a été plus chaud que de nos jours (près de +2°C), avec un taux de CO2 de moins de 280 ppm, et le Petit Âge Glaciaire (1700-1850) a eu lieu sans diminution du taux de CO2 antérieur. Plus près de nous, autour des années 1942, période relativement plus froide, le taux de CO2 pourrait avoir été plus élevé que de nos jours (440 ppm – source : synthèse des 90 000 mesures par voie chimique, S. Beck –voir Figure 4).

Nous pouvons donc légitimement nous interroger sur l’existence d’une relation de causalité CO2 – TMAG.

En prenant les courbes d’évolution du CO2 depuis 1900, élaborées à partir de l’analyse de carottes de glace, puis mesurées, voici quelques remarques intéressantes :
1) La TMAG est montée de +0,3°C environ entre 1910 et 1940, mais à taux de CO2 quasiment constant (+7 ppm) et avec la même pente que pour la période 1978-1997
2) La TMAG a diminué d’environ 0,1°C entre 1950 et 1978, mais à taux de CO2 en constante augmentation (+25 ppm), et avec la même pente que pour la période de réchauffement 1978-1997
3) La TMAG est montée de +0,3°C environ entre 1978 et 1997, en covariation avec le taux de CO2 (+30 ppm)
4) La période 1978-1997 est la seule qui se soit déroulée avec une covariation TMAG- CO2, ce qui n’implique pas nécessairement une relation de causalité, et, en outre, cette coïncidence particulière n’est pas significative à l’échelle du temps climatique. Pourquoi alors le GIEC en a-t-il fait le socle du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique ?
4) Depuis 1997, le taux de CO2 continue à monter linéairement (avec des variations saisonnières), mais la TMAG est restée stable (Figure 3), alors que, sur cette période, nous avons émis environ 40% de toutes nos émissions depuis le début de l’ère industrielle.

Remarque importante : le taux de CO2 anthropique est d’environ 5% (delta C13) du CO2 total, donc est marginal.

…/… suite du dossier et source:

synthèse révisée V4….docx
2.9 MB

green wash


Critique des Equations de l’effet de serre radiatif

Par Pierre Beslu
1 Avertissement                                                                                   page 1
Mon objectif, n’est est pas ici d’être exhaustif sur les mécanismes de « réchauffement » climatiques ni de proposer un modèle en remplacement du modèle d’effet de serre radiatif mais de répondre à l’argument utilisé parles éminents défenseurs des thèses du GIEC quand on leur oppose trop de raisonnements ou d’observations qui vont à l’encontre de ce qu’ils professent. Présenté le plus souvent comme leur dernier atout mais définitif et sans appel, cet argument consiste à dire que « sans l’effet de serre, leurs logiciels traitant du climat sont incapables, d’expliquer le réchauffement observé depuis le début de l’ère industrielle ». Là, dans ces logiciels, se trouve donc la clef. Mais attention, ajoutent-t-ils aussitôt, inutile de se pencher sur le modèle présenté habituellement comme supportant la théorie modélisée. Ils savent bien qu’il est éminemment critiquable et ils utilisent alors une pirouette qui m’a été opposée plusieurs fois et que nous avons pu aussi entendre sur les ondes : « il ne faut pas s’attacher au petit modèle simple présenté qui est uniquement didactique (destiné au grand public mais qui se trouvent néanmoins exposé dans les rapports du GIEC[1] écrits à l’intention des décideurs !!) et grossier et qui conduit donc au niveau des applications à des imperfections ; en revanche, il faut faire confiance aux équations qui sont utilisées dans les gros logiciels de calcul dit « GCM ou Global Climate Model ».
Comme plusieurs papiers et cours présentent ces équations ainsi que les hypothèses et les conditions aux limites, le but est ici :
1) de démontrer que l’ensemble est malgré tout incorrect et conduit à des aberrations,
2) que même avec les corrections qui s’imposent, si on conserve le postulat d’échanges de chaleur purement radiatifs, il est impossible de reproduire les observations. Or toutes les approches du GIEC reposent, d’après leurs dires, sur cette formulation et ce postulat, qui doivent donc être abandonnées au profit d’une approche thermodynamique.
2 Rappel
L’effet de serre atmosphérique a été baptisé ainsi car on l’a illustré par « le modèle de la vitre ». Dans ce schéma on commence par considérer la surface d’une terre sans atmosphère et par calculer la température d’équilibre de référence TS d’une surface totalement absorbante dont une face est isolée thermiquement, et dont l’autre est soumise au seul rayonnement solaire. L’application numérique donne pour TS une valeur de -18°C, valeur admise par tout le monde comme la température moyenne que devrait présenter la surface d’une terre exempte de Gaz à effet de Serre .On compare ensuite cette valeur à la

notes de la page 1:

1.Ce réchauffement n’a pourtant rien d’exceptionnel et le professeur Courtillot a montré que même dans l’hémisphère nord où il est le plus sensible, le rythme du réchauffement est très proche du rythme de refroidissement observé dans la période du petit âge glaciaire qui l’a précédé. Qu’attendait-on après une période de « glaciation » sinon un réchauffement !!!
2.Ces codes GCM sont très souvent les excellents codes de Météorologie aux équations chaotiques auxquels on a ajouté les modèles supposés régir l’effet de serre radiatif.
3.Une terre avec une atmosphère sans GES ou sans atmosphère présenterait une température globale effective d’environ 0,6 °C (et non -18°C) car pas de vapeur d’eau entraine pas de nuages, ni d’océans ni de glaciers et un albédo de la terre beaucoup plus faible. Quant à une atmosphère sans Gaz absorbant les IR (sans Gaz à effet de

 


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Température Moyenne AnnuelleGlobale (TMAG) déterminée par les divers instituts, et qui est d’environ15 °C. Dans une telle comparaison, on commet déjà une erreur fondamentaleen confondant la température effective Teff et la température moyenne comme cela a été démontré par Gerlich et Tscheuschner. C’est cette dernière valeur qui est, en toute rigueur, à comparer avec les +15° C . Mais heureusement pour le GIEC, l’existence de l’atmosphère et des océans en homogénéisant les températures terrestres, réduit considérablement la différence entre la température moyenne (TMAG) estimée et la température effective (TEAG). Néanmoins si les instituts faisaient cette évaluation de la température effective(ce qui ne pose niplus ni moins de difficultés que celle de TMAG) à partir des relevés de températures locales, on noterait que TEAG différerait de TMAG d’une valeur nettement supérieure à l’augmentation de TMAG observée depuis 1850.

D’autre part l’application du modèle « simple » d’effet de serreradiatif(le modèle du GIEC), dans une atmosphère transparente au rayonnement solaireincident et qui se comporte comme un corps gris isotherme dans les ondeslongues, conduit [2] :
• à une température de surface de 303 °K ou 30°C au lieu de 15 °C.
• à un écart important entre la température de l’air au contact (255°K ou -18°C) du sol et la température de celui-ci (303°K ou 30°C).
On est donc loin des valeurs attendues, et, pour expliquer cet écart entre températures calculées et observées, il est fait en général appel au simplisme du formalisme utilisé pour cette démonstration didactique.
Quant à l’écart entre température du sol et de l’air, qui est présenté comme« paradoxal »,on accuse sans autre forme de procès l’effet de serre (EDS) sans relever que c’est contraire à ce que tout le monde peut observer et que c’estaberrant en soi.
On peut ajouterque, dans leur article, MM Dufresne et Treiner[2],le premier appartenant au Laboratoire de météorologie dynamique –LMD, ont magistralement démontré que «ce modèle n’est pas pertinent pour estimer la sensibilité de l’effet de serre à une variation de la concentration d’un gaz dont l’absorption est saturée.» Pour le remplacer, ils proposent un nouveau modèle basé sur la notion de l’altitude d’émission ne faisant plus du tout appel à ce qui fonde l’EDS radiatif c’est-à-dire une « rétrodiffusion » (backscattering) des IR émis par la troposphère mais, en revanche, en prenant en compte l’existence d’un gradientvertical de température atmosphérique; malgré ce changement fondamental,ils continuent pourtant à appeler leur modèle «Effet de Serre». J’avoue que cet entêtement a été pour moi au début un mystère jusqu’à ce que je comprenne que pour eux, il y avait une séparation totale entre ce qu’on explique, ce que l’on décrit et les équations que l’on utilise dans les calculs des modèles dit «GCM ». De fait, cette prise de conscience que « l’effet de serre est plus subtil qu’on ne le croit » euphémisme utilisé pour dire que ce qu’on nous a raconté jusqu’ici ne


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notes:

serre pour le GIEC), la situation réelle et donc le calcul correspondant sont plus compliquésmais la température de surface sera là aussi supérieure à -18 °C.
4.La température moyenne qui se calcule sans mystère à partir des mêmes équations conduit à une valeur de -129°C ! C’est cette dernière valeur qui serait dans leur démarche, en toute rigueur, à comparer avec les 15° C! Il est clair, alors que le seul forçage (l’effet de serre) radiatif ne peut plus être invoqué pour expliquer une différence qui est maintenant de 144°C (au lieu des 33 °C soit de -18 à +15).
5.Les températures extrêmes relevées sur Terre s’étalent sur une plage (environ 100 °C) restent conséquentes et la moyenne d’une loi en T4 ne peut pas être égale dans ces conditions à la moyenne d’une loi en T.
6.Voilà pourquoi votre fille est muette aurait dit Molière.
7.Je me permet d’employer ces termes car ils sont utilisés dans les rapports du GIEC, même s’il ne s’agit pas de réflexion de l’infrarouge par les gaz dits « à effet de serre », parce que le gaz à l’état de trace absorbe un photon, collisionne une autre molécule, puis après de nombreuses collisions, la molécule d’un autre gaz rayonnera à sa température propre.


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correspond pas à la réalité, n’entraîne aucun changement dans les équations utilisées ni dans les conditions aux limites, ni dans les données d’entrée. Il n’y a donc de fait aucune raison de changer un nom qui déjà n’était pas adapté. Et j’en ai eu la confirmation de la plume même de M. Treiner qui m’a écrit : «Il faut aussi que vous compreniez que les « petits modèles » que l’on utilise pour faire comprendre les choses (y compris celui, « plus subtil que d’habitude », de notre papier) ne sont pas ceux que les climatologues utilisent pour leurs publications : ils font des calculs en trois dimensions, en traitant les transferts radiatifs avec toutes leurs caractéristiques – en particulier de longueur d’onde – et l’effet de serre est un output de leurs modèles, alors qu’il est mis à la main dans les « petits modèles ». Faire croire que le GIEC, via notre article, a changé de conception sur l’effet de serre, c’est tout simplement grotesque. »
Cela pose une grave questionquasi philosophique : comment a-t-on fait pour établir les équations si elles ne correspondent pas à la description des phénomènes ?! Et à l’inverse, comme le dit Camille Veyres : «les modèles et calculs numériques ne valent rien si les équations employées ne représentent pas la réalité qui échappe à la compréhension.» Admettons cependant que, pour des raisons didactiques, et parce qu’ils s’adressent au commun des mortels, les auteurs de ces calculs complexes tiennent absolument à ne présenter que des modèles simplistes n’ayant qu’un rapport partiel avec la réalité.
Si nous ne voulons pas alors êtredans la situation des pèlerins de Delphes, à la merci des prêtres d’Apollon, pour interpréter ce que dit la Pythie, il nous faut regarder de près les équations utilisées pour décrire l’EDS dans les modèles GCM mis en avant par le GIEC.

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Un Grand Merci à Mr  pour ces précieuses informations.
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