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Faisons confiance aux scientifiques, car n’en doutons pas un jour dans un laboratoire naîtra le premier spermatozoïde artificiel. Peut-être sera-t-il équipé d’une tête chercheuse électronique que le futur papa pourra guider depuis son ordinateur. Quel dommage pour vous Mesdames car le sperme reconnu bon pour votre santé est en régression selon une étude très sérieuse de l’Institut de veille sanitaire. C’est également un problème pour vous Messieurs car ce n’est plus de la science fiction mais hélas une réalité. Et si rien n’est fait pour y remédier, le déclin annoncé de la capacité reproductrice de l’homme.
L’évolution humaine prévoit-elle la stérilité masculine pour éviter la surpopulation de la planète. Il est permis d’en douter fortement car l’étude sur la qualité du sperme ainsi que sa concentration en spermatozoïdes révèle que les causes du problème ne seraient probablement pas dues à une influence génétique. Mais à l’emploi de pesticides dans l’agriculture qui ensuite se retrouvent dans nos assiettes.
Un homme averti en vaut deux paraît-il, mais sexuellement parlant ne soyons pas trop prétentieux. Certes on peut rire de tout mais pas avec n’importe quoi et surtout pas en dessous de la ceinture. Hélas le constat des scientifiques est alarmant avec la disparition vérifiée de 1/3 de la concentration en spermatozoïdes en 16 ans sur 26 600 sujets étudiés sans qu’aucune région ne soit épargnée par le mal du mâle. Toutefois « les concentrations spermatiques restent dans la norme fertile de l’OMS. Ouf !
Maintenant si vous habitez l’Aquitaine ou le Midi-Pyrénées qui sont les régions les plus touchées, il vous reste la solution pour éviter la crise et le dépeuplement du fluide séminal de déménager. Mais si des différences géographiques existent et même si certaines zones agricoles notamment viticoles sont plus touchées que d’autres, la baisse de production des spermatozoïdes est sensible partout.
N’empêche que cette étude jette un pavé dans la mare, d’ailleurs tellement polluée que même les moustiques ne pondent plus dans sa vase, car d’après les conclusions des experts, ni le tabac, ni l’alcool, ni l’obésité ne sont responsables de la pénurie actuelle de spermatozoïdes. Mince consolation pour nos descendants devenus des organismes chimiquement modifiés, ils pourront toujours pour se consoler, boire, fumer et se goinfrer de « Big Mac » pour oublier les enfants qu’ils ne pourront jamais embrasser.
En passant, ne faut-il pas observer que les politiques et en particulier la ministre de la Santé et les Verts ne donnent pas vraiment l’impression de beaucoup se préoccuper de la situation. Ai-je loupé quelque chose par inattention ou ce rapport est-il passé inaperçu. A moins que les élections soient en ce moment la principale et seule préoccupation.
Pourtant dans quelques dizaines d’années si la situation continue de se dégrader à ce rythme. Que restera-t-il de nos amours ?
source:http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/encore-combien-d-annees-avant-que-148645
rapport de L’ONU 2012
en france:
Je pense que nous sommes quelque peu conditionnés, à avoir cette vision des choses, car je l’avais il y a encore quelques années, s’en est suivi certaines recherches, une remise en question et depuis, je me suis mis à espérer…
c pour le comm. de dessus que je souris, parce que certes le reste porterait à s’inquiéter, sauf pour la nature enfin débarrassée de ses parasites !
Mais l’Être humain a démontré à plusieurs reprises qu’il ne sait pas s’accuper d’enfant. Il lui achète des suçons et des tablettes pour l’empêcher de pleurnicher au lieu de jouer son rôle de parent. La question est : Devrions-nous laisser aux Être humains la tâche de se reproduire? D’éduquer?
Bof! Tous les parents ne sont pas comme ça.
Moi-même, j’estime avoir bien élevé/éduqué ma fille.
Pas de tétine, ni de tablette, rien…
Remarquez qu’elle n’a jamais bien été remuante. Faut dire qu’elle était attachée au radiateur…
:o)))